Les miens
Nul ne peut sauver mon âme,
Nul ne peut entendre son appel,
Mon corps erre parmi les mortels.
Sur votre joue glisse ma peau si froide,
Et sous la brûlure de mes lèvres se dérobe votre vie.
Les femmes se pâment devant les miens,
Leurs cous portent ma mortelle empreinte.
Depuis la nuit des temps,
Nous hantons ce monde.
Depuis la nuit des temps,
Nous chassons votre sang.
Rapproche toi de ma poitrine.
Peux-tu entendre mon cœur ?
Non… Il ne bat plus…
Caresse ma peau.
Ressent-tu la moindre chaleur ?
Non… Aussi froide que le marbre…
Un baiser contre une vie. Un baiser aussi mortel qu’une lame.
Entre mes bras la mort parait si douce, si belle…
Rien à voir avec votre insipide vie…