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 Le chant des déesses

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Baka Red
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MessageSujet: Le chant des déesses   Le chant des déesses Icon_minitimeLun 23 Avr - 22:27

Bin... encore une fic de ma part.... Je m'emmerde pendant les cours.... lol Cette fois ci c'est un mélange de.....(roulement de tembour) GTO et Sakura....
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Baka Red
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MessageSujet: Re: Le chant des déesses   Le chant des déesses Icon_minitimeLun 23 Avr - 22:29

Chapitre 1 : Un étrange souterrain


23h 50 : Site d'Argos en Grèce


Une lampe à la main, Kaho traversa à tâtons le long couloir lugubre. Son coeur palpitait. La crainte que ses jambes ne se dérobent sous elle se faisait plus forte. La peur lui tenaillait les entrailles. Les légers tremblements de son corps se répercutaient jusqu'au bout de ses doigts. Et malgré tout cela, elle continuait sa marche incertaine vers l'inconnue.

Kaho.

Au départ, elle avait été réticente à l'idée de se rendre en Grèce pour surveiller le chantier "Argolide". Elle ne comprenait pas l'inquiétude des douze sages du conseil au sujet de ce chantier en plein milieu d’une contrée montagneuse. Quel danger pouvait-il y avoir à déterrer un ancien temple ? Un très grand danger. Et depuis la découverte des premiers vestiges de ce temple, elle saisissait enfin le bien-fondé des inquiétudes des douze sages.
Malgré ses avertissements pour dissuader les archéologues de troubler le sommeil des âmes qui dormaient sous cette terre faisant office de mausolée, aucun ne voulut se fier aux divagations d'une sorcière, comme ils l'avaient surnommé derrière son dos. Seul l'illustre archéologue Fujitaka Kinomoto - qu'elle avait eu la chance de retrouver sur le site - daigna écouter les folies d'une sorcière. Il avait ressenti comme elle cette force magique et irrésistible. Mais maintenant il était trop tard.
Une voix ne cessait de l'appeler. Cela, depuis que les ouvriers dégagèrent au milieu de l'après-midi la dernière marche de l'escalier conduisant certainement au tombeau de cette force inconnue qu’elle ressentait.
Elle devait à tout prix apaiser la colère des âmes avant le matin qui annoncerait l'arrivée de la presse mondial pour cette importante découverte pour la patrimoine mondial. Donc, pas question de rebrousser chemin même si sa lampe de poche devenait presque inutile face à cette obscurité et ce vide autour d'elle. Elle faisait confiance en son instinct, qui jusque là ne l'avait pas trahie, pour la mener vers le coeur du temple.
La main tâtonnante, elle avança d'un pas plus déterminé.
L'atmosphère se fit plus lourd... presque oppressante. Une impression désagréable de se sentir étouffée comme si quelqu'un s'apprêtait à l'ensevelir vivante sous terre.

Kaho.

Elle s'arrêta, le souffle court et la poitrine oppressée. Devant elle se dressait un obstacle. Elle approcha alors sa lampe près du mur et constata avec soulagement qu'une porte encore scellée lui barrait le chemin. Aucun pillard n'avait violé ce sanctuaire. Mais avant de crier victoire, elle devait avant tout détruire ce mur.

Kaho.

Cette voix.
Elle se retourna.
Rien d'autre que ce silence désagréable.
Elle croyait pourtant avoir entendu la voix de Sakura. Ce n'était peut-être que le vent. Sakura était à cette heure dans sa chambre d'hôtel et pas à courir les chantiers archéologiques de Grèce. Le conseil avait été bien clair. Pas question d'entraîner la maîtresse des cartes dans une expédition aussi dangereuse car à l'issue incertaine.
Et puis au Japon, elle s'était tellement attachée à la famille Kinomoto jusqu'à tomber amoureuse de Toya. Lorsqu'il lui avait fait part de son projet de rejoindre son père en Grèce accompagnée de la petite Sakura. Elle avait eu la possibilité de joindre l'utile à l'agréable. C'est ainsi qu'elle avait quitté le Japon pour assurer sa mission et du même coup revoir Toya et Sakura.

Kaho.

Elle examina le mur. A travers cet obstacle, nu de tout ornement et d'écriture, une personne l'appelait. Elle devait se résigner à rebrousser chemin pour chercher des outils appropriés capables de faire céder ce mur et ainsi parvenir à passer de l'autre côté.
Découragée, elle fut sur le point de faire demi-tour lorsque la voix l'implora d'avancer.
Instinctivement, elle posa sa main sur le mur. Tout à coup, celui-ci s'écarta devant elle et la voix l'invita une fois de plus à continuer son chemin.
Un vent glacial lui gifla le visage.
Idiote ! C'est le vent qui soufflait et j'ai cru stupidement qu'on m'appelait. Franchement, je suis pire que Sakura lorsqu'il s'agit d'inventer des fantômes, pensa-t-elle plus rassurée.
Kaho reprit sa marche mais à sa grande déception, elle erra à nouveau dans un tunnel, toujours plus obscur, qui ne semblait ne pas avoir d'issue. Cela signifiait sûrement que le temple ne se trouvait pas exactement à Mycènes ni à Argos mais certainement entre les deux villes. Ce souterrain devait à coup sûr être une sorte de tunnel secret.
Toujours aussi déterminée, elle parvient jusqu'à une seconde porte scellée qui contrairement à la première comportait des inscriptions. Elle voulut les déchiffrer, lorsque soudain sa lampe s'éteignit. Furieuse de s'incliner si près du but à cause de vulgaires piles, elle serra les poings et pesta contre le mauvais sort.
Mais la colère céda très vite à la panique. Elle avait du mal à respirer. Sa tête bourdonnait. Que lui arrivait-il ?
Subitement la lampe se ralluma.
Surprise, elle relâcha l'objet. Le bruit du choc retentit tel un écho. Tremblante, Kaho n'osa pas bouger. Le silence l'oppressait.
Se reprochant sa peur infondée, elle ramassa la lampe puis l'approcha de la porte. Comme hypnotisée, elle lut à haute voix l'écriture :
La porte se brisa en de minuscules particules de poussières et laissa apparaître une gigantesque statue vêtue d'une longue tunique sans manche. Un diadème d'émeraude ornait les cheveux de pierre de la belle. Elle tenait dans sa main droite, un sceptre et de l'autre un paon, étalant son orgueilleux plumage.
Fascinée, Kaho s'agenouilla devant la statue qui lui inspira dès le premier regard un certain respect qu'elle ne s'expliqua pas. Aussitôt, un sentiment de supériorité s'empara d'elle, et d'un pas assuré, elle s'installa sur le trône construit au pied de la statue.

« Kaho ! »

Je l'entends ! C'est Sakura que j'entends. J'en suis certaine, songea-t-elle paniquée
Elle voulut se relever mais impossible de se décoller de ce siège. Elle constata, horrifiée, qu'elle était prisonnière sur ce maudit trône de pierre !
Une lumière aveuglante jaillit soudainement de la statue et fissura se entrailles de part et d'autre.
- La curiosité est un bien vilain défaut, n'est-ce pas Kaho ?
Elle leva péniblement les yeux et elle vit flotter devant elle une forme opaque qui la fixait avec un sourire narquois sur les lèvres.
Une violente douleur au coeur la cloua sur le siège. Elle cria à s’en briser la voix.
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Baka Red
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MessageSujet: Re: Le chant des déesses   Le chant des déesses Icon_minitimeVen 27 Avr - 19:10

Chapitre 2 : L'ombre


Hong Kong


- Il devrait se trouver dans ton périmètre. Ici, il n'y a rien. Reste sur tes gardes, Kyo.
- T'inquiète, Shaolan ! Celui-là, je ne le louperai pas.
- Attends-moi pour le final.
- Je verrai.
Shaolan remit prestement son portable dans la poche de son jean. Les sens en alerte, il continua à courir vers le quartier où se trouvait son ami. Il avait beau se montrer détendu devant les deux autres, au fond de lui il redoutait les événements à venir. Depuis deux mois, les accidents impliquant des forces magiques ne cessaient de se produire. Et les blessures de victimes, au fur et à mesure des attaques, s'aggravaient. Ce n'était plus qu'une question de temps pour que la première victime sérieuse s'annonce
- Shaolan ! Amène-toi. Il est dans le stade.
Shaolan passa la haute barrière et se retrouva dans les buissons qui bordaient la clôture. Puis, il s'élança vers les gradins. Il parcourut de son regard noisette, les environs. Rien. L'immense terrain de foot était vide. Ce démon leur échappait une fois de plus. Abattu, il passa une main dans ses cheveux en bataille.
Une main se posa alors sur son épaule. Le jeune homme brun et au regard ambré, s'appuya contre son ami.
- On y arrivera pas comme ça, soupira Kyo.
- Je suis ouvert à toute proposition qui permettrait de mettre la main sur ce putain de démon !
- C'est un magicien, objecta un jeune homme aux cheveux bruns parsemés de reflets bleus tout comme ses yeux dissimulés derrière des lunettes, et qui répondait au nom d'Eriol.
- Un magicien qui se sert de ses pouvoirs contre des innocents est un démon ! conclut Shaolan.
- On fait quoi ? demanda Kyo en s'asseyant sur un siège. Je vous préviens que demain, les cours reprennent. Ce n’est pas que je sois heureux de retrouver les bancs du lycée et le Chauve (vous saurez bientôt qui est ce perso si énigmatique que Kyo adore -) mais je tiens à me montrer sous mon meilleur jour pour rencontrer mes fans. Sérieux, qu'est-ce qu'elles penseraient si je me ramenais avec des cernes sous les yeux ?
- Que t'es un type à ranger dans la case des mecs pas fréquentable parce que trop infidèle, répondit Shaolan.
- Parle pour toi, rétorqua-t-il. Je ne suis pas le seul à être aussi instable ?
- Et si on rentrait ? proposa Eriol. Mais pas chez ma tante. Tu ne crois pas, Shaolan ?
- Tu parles. On va encore avoir droit à un sermon de ma mère. Kyo, ça ne te gêne pas si on squatte ton appart ?
- Tu connais le tarif, vieux, dit-il en se relevant.
- Le petit déj, je sais.
- Allez, les p'tits ! On y go ! dit-il en s'éloignant les mains dans les poches.
- Tu prends le canapé ? demanda Shaolan.
- Pas question, répliqua Eriol. On le joue à pile ou face ?
- D'ac !
Eriol sortit une pièce.
- Face, tu prends le canapé. Pile, tu prends la chambre d'ami.
Il jeta la pièce dans les airs. Elle retomba. Il l'attrapa au vol et la plaqua sur le dos de sa main. Lentement, il découvrit la pièce.
- Et merde ! s'écria Shaolan.
- Tu manque toujours de chance, cousin.
Sur ces mots, Eriol courut rattraper Kyo.
C'est pas que je manque de chance, c'est toi qui en a trop, pensa-t-il avec un sourire.
Puis, il rejoignit ses deux amis.
Ils ne remarquèrent pas la silhouette tapie dans l'ombre. Cette dernière observa les trois jeunes gens s'éloigner joyeusement. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Encore attendre avant de sortir de l'ombre. Elle s'impatientait mais tenait bon. Pour obtenir ce qu'elle désirait, il lui fallait faire preuve de patience et ne rien précipiter. Oui, pour le moment, il fallait attendre...
Il faisait sombre.
Elle courait.
Elle courait encore à perdre haleine dans cette forêt aux arbres gigantesques. Pourquoi cette course effrénée dans cette végétation hostile ? Elle n'en avait aucune idée. Une chose était certaine. Elle devait aller jusqu'au bout de son chemin.
Une forme noire se dessina. Les contours d'un corps humain se précisèrent. Il s'approcha lentement d'un pas décidé. Il tendit sa main vers elle et...
Trrriiiiiiiiiiit !
Sakura se réveilla en sursaut, le front en sueur et le coeur affolé. Son réveil n'y était pour rien. Non, le coupable de son état d'agitation était ce maudit cauchemar ! Elle ne supportait plus ces rêves étranges qui hantaient ses nuits depuis deux mois. A force de revoir les mêmes songes où se dissimulaient tant d'ombres, elle craignait de fermer les yeux. A tel point qu'après avoir usé de tonne de café pour éviter de dormir, son médecin - à la demande de son père - avait dû lui prescrire des somnifères pour l'obliger à dormir. Dormir, oui. Mais rêver, non. Et là, elle ne voyait aucun médicament pour son problème.
Elle écarta les pans de sa couette et se leva de son lit. Fatiguée, elle se traîna jusque dans la salle de bain. Son pyjama quitta la chaleur de son corps pour tomber en petit tas à ses pieds. Elle ouvrit la porte du cabinet de douche et, la main sur le robinet, ouvrit l'eau. Le jet d'eau qu'elle reçut sur son visage puis sur son corps lui remit les idées en place. Sa main attrapa le gel douche parfumé à la cerise.
- Sakura !
Elle ferma le robinet d'eau.
- Je suis sous la douche, Tomoyo ! cria-t-elle.
Elle entendit la porte s'ouvrir.
- Ouah ! Pincez-moi, je rêve ! Je n’en reviens pas ! C'est...
- C'est bon, maugréa Sakura. J'ai compris.
- Excuse-moi mais c'est bien la première fois que je vois ma p'tite Sakura se lever au premier hurlement de son réveil. Attends... Ne me dis pas que c'est la fin du monde ? Oh, quel triste destin que le mien qui n'ai pas eu le temps de trouver cet amour si pur et si sincère dont parlent les romans d'amour ! déclara-t-elle, d'un ton faussement tragique, en mettant sa main en travers de son front. Oh, mon Dieu, ne m'arrachez pas à cette terre sans...
- Je crois que ce n'est pas à des cours d'audiovisuel que tu devrais t'inscrire, mais à des cours de théâtre, se moqua-t-elle.
- Je sais, c'est tout moi, ça ! Je suis sans cesse tiraillée entre mes deux passions.
- Tu sais, Tomoyo, je pouvais me débrouiller toute seule ici, dit-elle en reprenant sa douche.
- Tu veux me renvoyer au Japon ! s'horrifia-t-elle.
- Mais, non ! Seulement à cause de moi, tu viens étudier en Chine. T'aurais peut-être voulu finir le lycée avec les autres à Tomoéda.
- T'es folle ! J'ai été séparée de toi pendant ton séjour en Grèce. Et lorsque tu es revenue au Japon, c'était avec une tête d'amnésique. Alors, pas question qu'il t'arrive quoique se soit d'autre dans cette ville étrangère. Je veille sur toi, maintenant !
Merci, Tomoyo. Je suis si contente d'avoir une amie aussi fidèle que toi. Heureusement que cette amnésie n'a pas duré. J'ai mis un nom sur les visages et mon passé est revenu. Pourtant... J'ai la sensation qu'il me manque quelque chose. Je ne parviens pas à lever le rideau sur cette information capitale qui me rendrait enfin entière.
- ... Et aujourd'hui, nous sommes à Hong Kong avec ton père. C'est génial, non ? Le seul petit inconvénient c'est que tu as le sommeil très agité. Si je l'avais su plus tôt, j'aurais demandé qu'on isole les murs, dit-elle taquine en ressortant de la salle de bain.
Si seulement, Tomoyo connaissait les véritables causes de ces nuits agitées comme elle le disait si bien. Sakura n'avait pas osé lui raconter ces rêves et encore moins lui révéler qu'elle en était à ce point malade qu'elle prenait des somnifères pour dormir. Il ne fallait pas lui gâcher sa joie. Elles étaient ensemble. C'était tout ce qui importait.
Les deux amies s'étaient quittées durant quatre semaines à cause du travail du père de Sakura. Cette dernière savait que les fouilles demanderaient beaucoup de temps à son père et qu’il demeurerait donc un certain temps en Grèce. Elle avait donc profité du séjour de Toya en Grèce pour l'accompagner. Mais peut-être aurait-elle mieux fait de rester au Japon. Ainsi, elle n'aurait pas subi cet accident responsable de son amnésie. Elle ne se rappelait plus rien de cette nuit tragique où elle avait perdu Kaho. Malgré les recherches, aucun corps ne fut retrouvé. Pour beaucoup, Kaho Mizuki avait malheureusement été enseveli sous l'éboulement du chantier. L’enquête s’arrêta là.
Toya ne s'était toujours pas remis de la disparition de Kaho.
Sakura versa une larme, tout en refermant le robinet d'eau. Elle sortit de sous la douche et attrapa une serviette.
Elle aurait tant voulu se souvenir des minutes précédant son accident. Mais ses tentatives pour rassembler les trois pièces du puzzle, dispersés en divers endroits de son crâne, restaient vaines. Sa mémoire refusait d'accomplir d’autres efforts après avoir remis à jour son passé.
Tant qu’elle ne dévoilerait pas le voile sur cette nuit tragique, elle se sentirait étrangère dans son propre corps. C'était fou de penser ainsi, mais c'était le cas. Une ombre se tassait au fond d'elle. Elle faisait parfois irruption puis repartait aussi subitement.
Une ombre qu'elle ne parvenait pas à cerner. Bonne ou mauvaise ? Elle l'ignorait.
Elle attend.
Elle guette.
On la cherche.
Sakura en était certaine.
Une heure plus tard, les deux jeunes filles sortirent de leur maison, sac à la main.
Sakura avait relevé ses cheveux châtain foncés, mi-longs, mais quelques mèches couraient sa nuque tandis que certaines lui encadraient délicieusement le visage, sans gâcher le charme de ses magnifiques yeux verts pétillants. Tandis que Tomoyo gardaient ses longs cheveux bruns en liberté dans son dos.
Elles portaient toutes les deux le traditionnel uniforme scolaire composé d'une jupe plissée pourpre qui dévoilait de belles jambes, d'un chemisier blanc qui soulignait leur taille de guêpe et d'une veste.
- Oh, ma Sakura ! Tous les uniformes de cette planète semblent être faits pour toi, fit subitement remarquer Tomoyo. Tu es un don un ciel !
- C'est la centième fois que tu me le dis.
- C'est vrai ? Oh, ce n'est pas bien grave puisque c'est la stricte vérité. Tu es divine !
- Si j'attrape la grosse tête, ne viens surtout pas te plaindre.
- Ca n'arrivera jamais car je crois que tu es inconsciente de ton charme. Tu es trop naïve.
- C’est pas vrai !
- Si !
- Non !
Le long du chemin qui les menait vers l'école privé de Tao, les deux ravissantes japonaises ne cessèrent leur petit jeu.
Sur le toit d'une école, deux hommes conversaient. L'un était de petite taille et l'autre le dépassait d'au moins deux têtes.
- Le conseil des douze sages me semble débordé par les évènements qui touchent les divers magiciens du monde, fit remarquer le plus grand.
- Cela fait 2 mois qu'ils tentent de localiser cette ombre malfaisante, en vain, répondit le plus petit. Nous avons envoyé Kaho mais elle est morte sans laisser de notes derrière elle.
- Son corps n'a pas été retrouvé. Pourquoi l'enterres-tu sans la moindre preuve de son décès ?
- Sa magie n'est plus perceptible. Il faut savoir regarder la vérité en face... Comment va la maîtresse des cartes ?
- Elle a recouvré la mémoire mais son passé en tant que magicienne semble avoir été définitivement effacé. Elle a oublié jusqu'à l'existence de Kerobéro et de Yué.
- Elle n'utilise donc plus la magie ?
- Non.
- Cela me chagrine mais me rassure. Car, l'ombre ne pourra pas s'emparer de l'une de nos plus puissantes magiciennes. D'un autre côté, elle aurait pu nous être d'un grand secours au cas où la situation s'aggraverait.
- C'est pour cela que tu as demandé à Fujitaka de venir s'installer en Chine, au plus près du conseil ?
- Oui. C'est au cas où... Et puis, si vraiment l'ombre doit s'emparer du trésor des douze sages, elle devra forcément venir en Chine. Tôt ou tard, nous la retrouverons.
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MessageSujet: Re: Le chant des déesses   Le chant des déesses Icon_minitimeVen 27 Avr - 19:17

Chapitre 3 : Le Great Teacher en piste !


La cérémonie de rentrée se déroula dans une solennité assez soporifique. Comme à son habitude, le corps enseignant prononça son discours invitant les élèves de terminales à fournir les efforts nécessaires pour espérer intégrer une prestigieuse université.
Debout devant son pupitre, le proviseur adjoint posa un regard sévère sur son auditoire composé de lycéens, sagement en rang devant lui. Il aimait voir la crainte dans leur regard. La devise de l'école privé Tao résumait sa vision du monde scolaire : Discipline, Respect et Travail.
Il ne tolérait aucun trouble au sein de l'établissement. Tout élève contrevenant au règlement scolaire encourait une punition sévère selon le degré de sa faute.
Il ne supportait pas l'insolence des jeunes vis-à-vis des anciens. Un manque de respect envers le corps enseignant valait au coupable, une peine de renvoi de trois jours.
Pour lui, seul le travail apportait la plénitude et l'épanouissement d'un individu.
Il était fier du travail accompli depuis son arrivé, il y a six ans. Il pouvait se targuer de compter parmi ces élèves, les fils et filles d'importantes figures de la vie politiques et économiques du pays. Grâce à leurs aides financières, l'école Tao était devenue très réputée.
Elle était divisée en trois pôle : primaire, collège et lycée et comptait un stade, trois piscines et gymnases dans chaque pôle, et surtout l'école était hautement informatisée et disposait des dernières nouveautés en matière de technologie. Aucune école ne pouvait se vanter de posséder des ascenseurs. Il en était fier, très fier.
Il bomba fièrement le torse. Et un sourire orgueilleux marqua son visage rond. Il toussa pour s'éclairer la voix puis reprit son discours.
- Je vous demande de faire honneur à cet établissement ou que vous soyez, car vous devez avoir à l'esprit que vous êtes la future élite chinoise qui emportera le dragon chinois plus loin et plus haut que les autres nations. Chacun de vous est un maillon essentiel dans la construction d'un état qui surpassera les autres, et... AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH ! QU'EST-CE QUE C'EST QUE CA !!
Le proviseur s'écarta de son pupitre sur lequel le canard blanc avait sauté après avoir glissé sur de son crâne chauve. Mais le volatil quitta précipitamment son perchoir, juste au moment où un homme bondissait sur le pupitre.
Affolé, le canard s'enfuit en caquetant.
L'homme se releva et s'élança après le canard. Ils tournaient bruyamment en rond.
- Allez, laisse-toi faire le canard ! Putain, je vais pas te bouffer ! ... En vérité, un peu. Mais quand même, tu devrais te sentir très fier de servir de p'tit déj au Great teacher Onizuka !
- Couac, Couac, Couac, Couac ! (traduction : ça va pas la tête, je pas envie de finir dans le ventre d'un mec qui va me bouffer sans me plumer avant ! Si vous saviez tout ce qu'on peut dire en langage canard.)
Ce spectacle comique fit rire les élèves.
Le proviseur adjoint s'étrangla avec sa cravate qu'il mâchait. Qui était ce misérable qui osait l'interrompre dans son discours ? Un va nu pied même pas rasé et habillé d'un jean bien trop large qui descendait sous ses fesses, une chemise hawaïenne, des sandales et surtout... Cet ignoble individu donnait un mauvais exemple à ces lycéens - de pauvres agneaux innocents en plein apprentissage de la vie - avec ces piercings aux oreilles et sa chevelure décolorée ! Il fallait ôter cette vision satanique des yeux de ces lycéens avant qu'ils ne succombent à cette attraction pécheresse.
La situation était urgente. Ils riaient tous, même les professeurs. Des professeurs pourtant si intègres. Ce diable avait réussi à les charmer en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
Lorsque enfin Onizuka réussit à s’emparer du canard, il reçut des applaudissements dignes d’un grand comique. Tel un artiste, Onizuka leur fit la révérence, le canard sous les bras. S'en fut trop pour le proviseur adjoint.
Il s'approcha d'Onizuka et de son pied, il écrasa celui de Onizuka. Sous la douleur, il lâcha le canard qui en profita pour s'enfuir, et sautilla sur place en se tenant ses orteils meurtries.
- Putain, qu'est-ce t'as foutu ?! hurla-t-il en faisant face au proviseur adjoint. On peut plus être applaudi tranquillement, maintenant ? Et...
Il regarda ses mains puis la scène. Aucune trace de son petit déjeuner. Furieux, il attrapa le proviseur adjoint au col. Onizuka tirait une grimace affreuse qui se voulait terrifiante.
- Regarde ce que t'as fait, gronda-t-il. Tu sais depuis combien de temps je suis aux trousses de ce canard, hein ? Assez longtemps pour avoir sauté le dîner de la veille. Et à cause de toi, je vais encore me priver d'un canard laqué ! Je crève la dalle, moi ! Comment tu vas réparer ton erreur ?
- Vous êtes dans l'enceinte d'un établissement. Je vous prierais donc de bien quitter les lieux avant que je n'appelle la police, monsieur !
- Bah, appelle. Je m'en bas les reins de ta police. Je suis un professeur. Le meilleur qu'ait connu le Japon. Alors, c'est pas un dirlo chinois qu va m'éloigner de mes élèves.
Le visage du proviseur adjoint qui virait au violet à cause de la pression qu'exerçait Onizuka autour de son cou, prit une teinte blafarde à l'annonce de la nouvelle improbable. Le ciel lui tombait sur la tête ! Bouddha n'était plus de son côté ! Pourquoi ? Il avait certainement offensé le dieu pour que celui-ci lui fasse subir une telle épreuve.
- Vous... Vous... Vous...
- Hé ! Te rouille pas le vieux ! s'écria Onizuka en secouant fortement le proviseur adjoint.
- Vous... Vous
Un homme d'une soixantaine d'année, les cheveux gris et mesurant à peine plus de un mètre soixante, avança vers les deux hommes.
- Je ne vous attendais plus, monsieur Onizuka, dit-il avec un sourire.
- Je suis désolé, monsieur le proviseur, j'ai eu quelques problèmes à l'aéroport. Ils m'ont pris pour le big caïd de la mafia japonaise. Sincèrement, est-ce que j'ai une gueule de yakuza ? Et je vous parle pas quand, ils ont voulu ouvrir ma valise. J'ai vu mes précieuses vidéo avec Kimiko Uedo, s'envoler en fumée. En plus c'était les plus rare sur le marché du porno, snif.
- J'espère que vos déboires sont derrière vous, rit le proviseur.
- Ne me dites pas, monsieur le proviseur, que ce... cet individu sans moral est un de nos nouveaux professeurs ! s'horrifia le proviseur adjoint.
- Si. J'ai eu de très bons échos venant de mes confrères sur le travail de monsieur Onizuka.
- Ils vous ont certainement menti pour débarrasser le Japon d'un diable comme lui ! Regardez-le !
Onizuka s'était rapproché du bord de l'estrade pour aborder les lycéennes du premier rang. Il dévoilait sa musculature devant cette cour féminine qui gloussait d'admiration.
- A-t-il vraiment une tête et des manières de professeur ? Je vous en conjure, monsieur le proviseur, renvoyez-le au Japon. Cet homme va détruire l'avenir radieux de la Chine !
- Monsieur Onizuka…, dit le proviseur.
Enfin, monsieur le proviseur a compris notre intérêt à voir partir ce suppôt de Satan. Après son départ, je parlerai avec nos élèves pour leur faire entrevoir leur comportement infâme avec Onizuka. Ils doivent comprendre la faute qu'ils ont commise en riant de ses bêtises. Je serai la lumière qui les fera revenir vers le chemin pure et virginale de la morale, pensa le proviseur adjoint en se frottant les mains.
- … Veuillez vous présenter à nos lycéens qui n'attendent que cela, pria le proviseur.
QUOI ! Oh, Bouddha ! Viens à mon aide ! Le Mal s'est installé dans cette école ! Que dois-je faire ?
Onizuka s'empara alors du micro à la manière d’une grande star qui sait qu’on l’adule.
- Voilà, je me présente : je suis Eikichi Onizuka, 22 ans, célibataire et je suis le Great Teacher qui à révolutionner le système scolaire japonais ! Avec moi, vous allez enfin comprendre à quoi sert l'école ! C'est pas une usine à formater les futurs névrosés qui vont alimenter les psy ! Non, c'est un club de vacance où on apprend à s'amuser, à draguer et à... à draguer, bien sûr ! Y’a que ça de vrai, pas vrai !
Des cris d'approbations suvirent sa vision de l'école.
- J'ai une demande à formuler et elle s'adresse aux mecs : si l'un de vous a des cassettes sur mon idole porno, Kimiko Uedo, qu'il n'hésite pas à me les ramener. Je suis prêt à faire un échange.
Le proviseur adjoint n'en revenait pas ses oreilles. Il n'imaginait pas la tête du comité de parents d'élèves lorsqu'ils auront eu vent de... de ça !
- Je suis content de votre accueil mais j'ai une mauvaise nouvelle pour certains d'entre-vous, continua-t-il.
- Vous partez déjà, m’sieur !
- Oh, non, m’sieur !
- Mais, non ! Seulement, je ne serai le principal que d'une seule classe.
- C'est pas juste !
- Je sais. Depuis que mon canard a foutu le camp, dit-il en toisant le proviseur adjoint, la vie est injuste !
- Et qui est cette heureuse classe qui vous aura comme professeur principal ?!
- Et bien...
Roulement de tambour.
- The winner is... La terminal C !
- On non !
- Oh, oui !
- Tu l'as dit ma belle ! dit-il en faisant un clin d'oeil au premier rang. Allez, ne vous découragez pas ! Je suis disponible pour tous les élèves ! Alors, si vous avez le moindre, problème, venez me voir sur le toit de l'école ! Mon cabinet est ouvert 24/ 24 heures et 7/7 jours, mais surtout pour les jolies filles, hein ?
- Vous... C'est une honte de parler ainsi à nos élèves ! s'offusqua le proviseur adjoint. C'est de l'harcèlement et pire. Je...
- C'est ta voix de pingouin qui est un harcèlement pour mes élèves alors me fais pas chier !
- Votre... votre... votre...
- Et ça recommence, soupira Onizuka. Allez, le chauve, pleure pas. J'ai compris, je vais me montrer plus respectueux envers toi, ça te... – merde les bonnes habitudes c’est vachement dure à prendre - ça vous va, monsieur le proviseur adjoint ?
Il y a un peut-être un espoir de changer monsieur Onizuka et de le ramener dans le droit chemin. Si les japonais n'ont pas pu accomplir ce miracle, j'y parviendrais, moi, l'un des rayons de soleil de Bouddha. Je montrerai la lumière à Onizuka pour qu'il sorte des ténèbres.
- Permettez-moi, au nom du corps enseignant de vous présenter la bienvenue au sein du prestigieux lycée Tao, monsieur Onizuka, déclara le proviseur adjoint.
- Moi, aussi je suis content d'être là. Bon, c'est pas que je m'ennuie mais je dois aller me préparer avant que mes élèves rejoignent ma salle de classe.
Onizuka prit le proviseur adjoint à part.
- Vous pourriez me dire où sont les toilettes, parce que c'est un vrai campus ce lycée et j'ai du mal à m'y retrouver.
Le vase déborda. Le proviseur adjoint quitta l'estrade à grand pas.
- Mais qu'est-ce que j'ai dit ?
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