Tiens est ce ke je peux vous demander votre avis?
Voilà en fait en français pour madri on a un écrit d'invention à rendre : il s'agit en fait d'écrire
un article de journal, actuel, dans lekel on lance un appel à la tolérance ; on doit dire dans un premier temps ke la tolérance est une exigence morale, puis qu'elle est aussi nécessaire à l'épanouissement de l'Homme et des sociétés.(OUaaaa super =S XD)
Alors ben je l'ai fait et j'aimerais bien ke vous me donniez votre avis !^^ (si il y a des littéraires parmi vous...)
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Je suis, tu es, il est…Nous sommes. Marseille. La nuit est douce en ce samedi14 août; il avance au volant de sa voiture. Quand il aperçoit son ami, après avoir conversé quelques instants avec lui, l’étudiant s’arrête et sort de son véhicule. Ils ont décidé d’aller faire quelques pas dans les rues de la ville. Les deux jeunes hommes marchent côte à côte, mais ils ne sont plus seuls. D’abord ce sont des paroles, et les insultes fusent. Ce n’est qu’après que la douleur se fait physique : les coups pleuvent, violences cruelles et mécaniques. La fuite est impossible, la souffrance infinie. Il gît; ses membres sont meurtris, son cœur bat bien trop fort et puis…c’est le noir. Ce qu’il s’est passé ensuite, David, 26 ans, ne s’en souvient plus. C’était en 2004 : « Violente agression homophobe à Marseille » avaient titré les journaux. Hélas, si la forme est d’une triste diversité, le fond, lui, reste un effarant lieu commun : si ce n’est une agression, alors c’est peut-être un meurtre ou de simples injures ; si ce n’est un acte homophobe, alors c’est qu’il doit être racial, sexiste, politique ou religieux; si ce n’est pas à Marseille, ce peut être partout ailleurs ; et si cela ne s’est toujours pas passé, c’est que cela se déroule en ce moment même ou se déroulera longtemps encore.
Non, c’est indéniable, la tolérance n’a toujours pas le vent en poupe.
Tolérance. 9 lettres pour une bien grande vertu, une qualité essentielle: celle de concevoir et de respecter l’Autre ; Lui et ses différences dans sa manière de penser, d’agir, de croire, d’aimer, dans sa manière de vivre! mais qui, tout autant que moi, jouit de sa liberté.
« Cet Homme est anormal. Celui qui diffère de moi est condamnable. Alors je condamne cet Homme»
Mais après tout, qu’est-ce-que la « normalité » sinon une vague notion beaucoup trop subjective, pure affabulation de l’humain qui ne connait que lui-même?
Depuis toujours, l’ ego est un référentiel dans lequel notre propre comportement, nos opinions, nos habitudes -avec toutes les singularités qu’elles comportent- sont représentées comme la « norme », à partir de laquelle tout être qui en diffère s’éloigne de ce que l’on a arbitrairement défini comme la « normalité ». Concept relatif d’autant plus absurde que trop souvent assimilé à la justesse, au modèle rigoureux auquel l’Autre devrait aussi se plier.
Ainsi, en lui-même, le fou pense être le seul à vivre comme il se doit, et trouve certainement anormale l’attitude du peuple qui l’entoure ; pernicieux raisonnement, donc, que celui de la normalité !
Le respect de l’Autre, quel qu’il soit, est une vertu élémentaire; et si elle n’est pas innée, c’est alors qu’elle doit être apprise. L’intolérance naît de la peur de l’inconnu. Or, tout l’enseignement réside en cela : tarir la méfiance irrationnelle, l’angoisse injustifiée, la haine injustifiable, approcher pas à pas la source de la crainte pour la rendre tangible et ainsi la supporter, s’en accommoder, puis, peu à peu, l’apprivoiser… jusqu’à ce que, bien souvent, on prenne conscience que sa présence nous est indispensable.
En plus d’être une exigence morale, la tolérance est l’essence même de l’épanouissement de l’Homme et des sociétés.
Dans un monde où le riche estime le pauvre qui ne s’en prend pas à lui, où le noir tend la main au blanc qui le respecte, où l’athée laisse le croyant pratiquer un culte qu’il n’impose pas; dans un monde où les pensées sont libres de se côtoyer, là les différences ne sont plus des faiblesses mais des forces qui se complètent.
Comment illustrer ces propos d’une meilleure manière qu’en reprenant les termes d’un grand homme , Mr de St-Exupéry; « Dans ma civilisation, celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit. »
Car l’indulgence est aux Hommes ce que la cohésion est à la matière : celle qui assure le maintien de l’édifice instable que nous avons bâti, la coexistence fragile des quelques 6 milliards d’atomes que nous sommes.
Insécurité, guerre, oppression, dictature, fascisme, tyrannie; telles sont les malheureuses tares qu’ont entrainé le manque de tolérance, la volonté contre-nature d’imposer à un peuple bigarré un modèle unique.
Bâillonnez les minorités, enfermez les esprits sous un quelconque dogme, répandez donc aux âmes vulnérables la peur d’oser être ce qu’elles sont; vous verrez alors tout un état sombrer dans un conformisme néfaste et absolument stérile.
Pour clôturer cet article, gardez bien à l’esprit, amis lecteurs, que l’Autre est Homme avant que d’être pauvre, que l’Inconnu est Homme avant que d’être étranger, car l’Homme est votre semblable avant que d’être l‘Autre.
Alors, à celui qui n’aurait pas la même vision que moi vis-à-vis de ces faits, plutôt que d’ordonner la censure de son expression, je rétorquerais, comme l’a si vertueusement fait Voltaire dans sa lutte contre l’Obscurantisme, il y a de cela 2 siècles et demi : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »…
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Voila ! (vous avez lu jusqu'au bout ?? ^o^)